Interview de 3 étudiants de TBS et ambassadeurs JobIRL

10/03/2017 8 minutesPartager sur

Paul, Ariane et Baptiste, étudiants à Toulouse Business School (TBS), s’engagent en tant qu’ambassadeurs JobIRL ! Ils nous expliquent quelles sont leurs missions et nous détaillent leur parcours scolaire et leur projet futur.

Pouvez-vous vous présenter, en précisant notamment votre parcours scolaire ?

Ariane : J’ai 21 ans et j’ai fait un baccalauréat Economique et Social. J’ai commencé mes études par 2 années de prépa ECE (Economique et Commerciale option Economique) juste à côté de Paris. Durant cette année de prépa j’avais des matières générales, du même type que celles enseignées au lycée (économie, maths, philosophie, culture générale…). Après ces 2 ans, j’ai été admise à TBS en première année qui est l’équivalent d’une licence 3.

Paul : J’ai d’abord fait un baccalauréat Economique et Social tout comme Ariane. J’ai fait un DUT GEA (Gestion d’Administration des Entreprises) pendant 2 ans à Lille. Pendant ce DUT j’ai eu les mêmes cours que ceux de la première année à TBS, donc je ne découvre pas grand chose mais je construis mes acquis. Je n’ai pas fait les mêmes concours que ceux ayant fait une classe préparatoire. Je fais partie des AST1 (Admission Sur Titre) qui se basent sur des tests de maths logique (TAGE 2), un test d’anglais d’écoute et d’écrit (TOEIC) et pour certaines écoles il existe des concours de synthèse et des épreuves optionnelles à gros coefficient. Pour ma part j’ai choisi option gestion car j’ai effectué 2 années de comptabilité. Nos places pour rentrer à TBS sont réduites par rapport à ceux venant de prépa (50 places en AST1 contre 350 pour la prépa). Les admissions sur titre ont ouvert il y a seulement 2 ans à TBS et il faut savoir que le concours n’est pas facile.

Baptiste : J’ai aussi commencé par un baccalauréat Economique et Social. J’ai fait 2 ans de prépa ECE comme Ariane en Normandie. Puis j’ai passé les concours pour être ensuite admis à TBS.

Pourquoi avoir choisi Toulouse comme ville pour vos études ?

Ariane : A l’origine, je n’aurais pas forcément choisi TBS en priorité. Mais lorsque j’ai été acceptée j’ai décidé de venir à Toulouse. Au final, après ces premières hésitations, je n’ai pas du tout regretté d’être venue dans cet établissement et à Toulouse.

Paul : J’ai choisi Toulouse car ma sœur était à TBS et qu’elle avait adoré cette école et son ambiance. J’ai tout fait pour être admis là-bas.

Baptiste : J’ai choisi d’étudier à Toulouse pour plusieurs raisons. Tout d’abord TBS est une très bonne école de commerce en termes d’enseignement, mais également en termes d’engagement associatif. De plus Toulouse est une ville où il fait bon vivre quand on est étudiant.

Qu’est-ce que vous étudiez aujourd’hui à TBS et comment se passe le déroulement de cette formation ?

Tous les 3 : La Licence 3 est une année générale durant laquelle on étudie un peu de tout : droit des affaires, comptabilité, contrôle de gestion, finance, marketing, vente et négociations… A la fin de la première année, nous avons l’opportunité de faire un stage de 4 à 6 mois et à la suite de ce stage on choisit la majeure qui va constituer notre programme. Il existe plusieurs majeures notamment marketing, finance, RH ou encore le parcours DCG (comptabilité).

Durant notre scolarité, on est obligé de passer au moins 6 mois à l’étranger soit dans une université partenaire, soit dans un autre campus. D’ailleurs un campus à Londres et un à Barcelone ont été ouverts. Cependant dans ces campus, toutes les majeures ne sont pas enseignées. Durant ces 6 mois à l’étranger, on choisit soit de faire un stage soit de suivre les cours. Le but est de créer une immersion dans un pays étranger et de découvrir une culture différente.

En parallèle des cours, TBS propose à ses étudiants de participer à une action solidaire, en tant que bénévole. Vous avez tous les trois décidé de vous engager en tant que bénévoles JobIRL. Pouvez-vous nous dire pourquoi ?

Paul : J’ai connu JobIRL grâce au bouche-à-oreille. En ayant effectué un stage au Fond Suez Initiative, j’en ai entendu parler. Puis j’ai retrouvé cette association parmi la présentation de toutes les associations proposées par TBS. J’ai été attiré par cette structure et j’ai donc mobilisé Ariane et Baptiste pour participer au projet avec moi.

Ariane : Personnellement, je n’étais pas trop intéressée par les autres associations. La proposition de Paul m’a, quant à elle, plus convaincue.

Baptiste : J’ai découvert JobIRL grâce à Paul, et la vocation de l’association (simplifier l’orientation pour les jeunes en favorisant le partage et la communication) m’a rapidement séduite.

Qu’est-ce que vous faites en tant qu’Ambassadeurs JobIRL ?

Tous les 3 : Nos missions consistent à :

  • démarcher des personnes pour s’inscrire sur la plateforme JobIRL.com, que ce soit des professionnels, des jeunes et nos proches, via TBS.
  • représenter JobIRL au sein de notre école, faire de la communication et voir avec les différentes entités de l’école comment elles peuvent nous promouvoir et comment promouvoir JobIRL, c’est-à-dire comment créer une forme de partenariat entre les deux. En fait, nous sommes les ambassadeurs de JobIRL à TBS.

La finalité est d’agrandir la communauté de TBS sur JobIRL mais aussi de faire venir d’autres professionnels dans toute la France grâce à notre réseau personnel.

Que vous apporte ce projet ?

Ariane : Je n’ai pas trop d’expériences professionnelles donc c’est l’occasion d’avoir un premier contact avec le monde professionnel et de développer des compétences par rapport aux missions qui nous ont été confiées par JobIRL (notamment le fait de convaincre et de contacter des professionnels).

Paul : L’intérêt est de pouvoir travailler avec une startup associative, et d’être immergé dans un univers qui n’est pas très commun. En termes de compétences, nous développons les aspects du marketing, de la communication, du commerce, de la gestion de projets ou encore du travail d’équipe. D’ailleurs nous avons la chance d’être une petite équipe et que cela fonctionne très bien entre nous.

Baptiste : Pour moi, ce projet représente une situation gagnant-gagnant. D’une part j’aide JobIRL à agrandir son nombre de membres, et cela permet aussi de sensibiliser les jeunes concernant leur orientation. D’autre part ce projet me permet aussi de m’orienter d’une manière plus ludique.

Est-ce que vous avez été ou êtes encore engagés dans d’autres actions solidaires de ce type ?

Ariane : Je ne suis pas dans une association mais je suis sur « liste » pour faire partie d’un bureau à TBS. Dans l’école, il y a des bureaux selon certains domaines (bureau des élèves, des arts, des sports et des sports extrêmes) et je suis donc candidate à la prochaine élection pour le bureau des sports extrêmes. Le but de ce bureau est d’organiser une semaine de ski, d’organiser des sorties parapentes et d’autres sports tout au long de l’année.

Paul : Je fais partie de l’association étudiante qui édite le guide « Le Petit Tou ». Je suis membre du pôle terrain distribution c’est-à-dire que je m’occupe de la logistique et de la distribution des 120 000 exemplaires mais aussi de gérer les relations partenariales avec les professionnels référencés.

Baptiste : Je fais partie de l’association de l’œnologie de TBS appelée Sup d’Oeno. Mon rôle au sein de l’association est principalement de démarcher des cavistes, et des vignerons pour animer nos différents événements qui ont pour but de promouvoir l’œnologie et la culture du vin.

De votre côté, avez-vous une idée de ce que vous voulez faire après votre diplôme ?

Paul : J’aimerais travailler dans le secteur commercial, par exemple dans la vente, le business développement et si possible dans une structure de type startup. J’ai effectivement déjà eu une expérience professionnelle dans une grande entreprise et j’aimerais pouvoir comparer avec une plus petite organisation.

Ariane : Je ne sais pas trop encore mais j’aimerais travailler dans le secteur du marketing et de la communication, plutôt dans les startups aussi, notamment pour leur style de management « jeune ».

Baptiste : J’aimerais travailler dans le secteur du commerce à l’international, plus précisément dans le domaine du vin et des spiritueux.

Et pour finir, avez-vous un conseil à donner aux autres jeunes en recherche d’orientation ?

Ariane : Il est important d’être curieux. La plupart du temps on ne sait pas ce qu’on veut faire mais on n’a pas la curiosité de contacter des personnes et de se renseigner sur des métiers.

Paul : Il faut prendre le temps et surtout ne pas hésiter à poser des questions à des professionnels ou autre. On pense déranger les gens alors que c’est l’inverse, on ne réfléchit pas énormément sur l’avenir. Il faut donc anticiper son orientation avant la terminale et ne pas attendre APB. A noter qu’il ne faut pas forcément se fier aux informations des écoles, des forums étudiants… qui nous donnent juste des chiffres qui ne sont pas très réalistes, notamment sur les salaires… et qui tentent de vendre du rêve alors que cela ne correspond pas forcément à la réalité.

Baptiste : Selon moi, quand il s’agit d’orientation il faut essayer d’être le plus curieux possible. Il faut également oser sans craindre. Et plus simplement il faut commencer à discuter avec toutes les personnes qui forment notre entourage car elles ont toutes des expériences différentes et toujours intéressantes.

Si vous avez d’autres questions n’hésitez pas à contacter Ariane, Paul et Baptiste, ou d’autres étudiants, des professeurs et anciens de TBS en vous inscrivant sur JobIRL :inscription

Je suis professionnel.le
Et si vous accompagniez des jeunes en manque de réseau ?

Qui mieux que vous peut parler de votre métier ?
En quelques heures par an, éclairez des jeunes dans leur parcours en échangeant avec eux !

Accéder à l’espace pro