Paquo est cacheur d’oeufs : un métier qui demande passion et rigueur

01/04/2018 3 minutesPartager sur

Depuis plus de 15 ans, Paquo est le roi du cache-cache. En cette période Pâques, il est plus que jamais sollicité. Il nous parle de son parcours.

En quoi consiste votre métier ?

On peut penser que le travail de cacheur d’oeufs est simplement une semaine de travail intensif en période de Pâques, mais c’est une préparation de longue haleine en amont durant le reste de l’année. J’exerce ce métier depuis maintenant 15 ans, et j’ai 5 ans d’expérience dans le management d’équipe au sein de l’entreprise.

Je coordonne donc les opérations de création jusqu’à la dissimulation le jour J. Mes tâches quotidiennes sont donc très variées. Cela peut aller de rendez-vous avec des chocolatiers afin de passer les commandes, de contrôle qualité des oeufs avant livraison, de gestion des équipes sur tout le territoire français afin que personne ne soit oublié le jour de Pâques, de sessions de formations à l’art de la dissimulation d’oeufs en milieu urbain comme rural… Il faut savoir s’adapter à tout type d’environnement pour satisfaire nos clients !

Pouvez-vous nous parler de votre formation et de votre parcours ?

Je n’ai pas toujours voulu faire ce métier. J’ai effectué une première année d’études au sein de l’Ecole des Lutins en Laponie après le bac. C’est avec les lutins du Père Noël que j’ai appris les rouages du métier, notamment à savoir faire preuve de discrétion.

Je me suis vide rendu compte que c’était l’effervescence de la période de Pâques qui me plaisait, j’ai donc intégré un BTS en logistique (pour la gestion des commandes) spécialité chocolaterie pour devenir expert en la matière. C’est d’ailleurs à ce moment là que j’ai rencontré Nesquik, qui partageait ma passion pour le chocolat.

Ensuite, j’ai poursuivi avec une troisième année en licence art du cache-cache.

Quelles sont les qualités requises pour devenir cacheur d’oeufs ?

C’est avant tout un travail d’équipe : même si le manager est un peu le chef d’orchestre et mène la danse, il faut de l’écoute et de la rigueur de la part de tous les collaborateurs. Il y a vraiment une bonne cohésion au sein de notre équipe. D’ailleurs, en tant que manager, je pense qu’il est indispensable de réunir l’équipe sur des temps hors travail comme des afterworks chocolat par exemple ! Le chocolat étant un très bon libérateur d’endorphines, nous ne manquons donc pas de le ramener à chacun de nos événements (à consommer avec modération bien sûr).

Je dirais qu’il faut également être passionné et savoir faire preuve de discrétion pendant la phase de dissimulation des œufs (pas de panique ! cela s’apprend à l’école).

A l’école des lutins, j’ai aussi appris à bien gérer mon stress puisque la période de Pâques, tout comme Noël, est très intense. Nous avons beaucoup de pression à cette période de l’année !

Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui est intéressé par votre métier ?

  • Bien cibler les écoles qui permettent de développer les compétences indispensables pour ce métier
  • Ne pas hésiter à exercer soi-même des activités de dissimulation sur des temps extra-scolaires (j’ai moi-même pratiqué le cache-cache depuis l’enfance)
  • Ne pas se prendre trop au sérieux, savoir s’amuser et rester dans l’esprit de Pâques !

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