Les conseils de Natalija, auto-entrepreneuse et experte en communication et marketing

29/11/2017 5 minutesPartager sur

Natalija fait partie de la communauté #LesIntrépides, ces femmes qui évoluent dans des secteurs qui manquent des talents féminins !

Pouvez-vous expliquer aux filles en quoi consiste votre métier aujourd’hui ?

L’intitulé officiel de mon métier est « consultante en communication et marketing » mais comme je suis spécialisée dans les TPE, PME, les startup, je suis un peu multitâches. Je fais du conseil, de l’analyse, de la stratégie et propose des prestations en marketing, de community management, de SEO/SEA, même le développement web. J’ai créé il y a 4 ans ma propre entreprise E-marquest, je travaille seule et j’ai le statut de freelance mais je suis dans le métier depuis 18 ans. Dans le digital, je gère à la fois, le marketing, la partie commerciale, la formation, le suivi de clientèle et le community management.

 

Avez-vous une journée type ?

« Quand on est freelance, nous n’avons pas de journée type mais je travaille en continu, c’est-à-dire que je suis tout le temps connectée dès le matin à mon téléphone pour consulter mes mails et les réseaux sociaux. »

Je reste toujours disponible en soirée et même le week-end, surtout pour la partie sur le community management où il faut avoir des réactions en temps réel.

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Quel a été votre parcours pour arriver à ce métier ?

Mon parcours n’est pas classique du tout. Je suis complètement autodidacte. J’ai commencé par étudier les langues étrangères et je suis arrivée dans le métier par hasard. J’ai tout appris toute seule car à l’époque, il n’y avait les formations sur le digital comme aujourd’hui.

« Mon métier est en constante évolution, il faut donc se former régulièrement. Dans le monde du digital qui évolue à 300 à l’heure et qui est quand même très dépendant des GAFA, on se doit de faire de la veille en continu. »

 

Vous êtes l’animatrice de la Commission Internationale depuis 3 ans à la Mêlée, pouvez-vous expliquer en quoi cela consiste ?

La Mêlée compte actuellement 600 adhérents et une quinzaine de commissions, chacune spécialisée dans une branche du digital spécifique.  La Commission internationale a pour but d’aider nos entreprises et nos adhérents à se développer à l’international, aussi qu’accueillir et informer les délégations étrangères qui sont intéressées par l’écosystème toulousain. On travaille avec beaucoup de pays (Espagne, Andorre, Belgique, Canada, Japon) dans le cadre de la collaboration permanente et organise également l’accueil des délégations étrangères au  salon La Mêlée Numérique qui a lieu chaque année.

 

Quelle qualité faut-il pour exercer votre métier ?

« Il faut être énormément flexible et créatif pour pouvoir suivre le métier et s’adapter à ses évolutions et exigences. »

Il faut toujours avoir l’envie d’apprendre, être ouverte au changement, très indépendante aussi. D’un autre côté, c’est important d’être très organisé et avoir la capacité analytique et le regard global, il faut également une haute intelligence émotionnelle pour pouvoir se mettre à la place de son client.

 

Qu’est-ce qui fait que vous aimez votre métier aujourd’hui ?

J’aime mon métier parce que ça change tout le temps, j’adore les défis, la variété des supports de communication, des tâches. Je n’aime pas la routine et si on veut être dans un environnement qui évolue constamment, il faut aller dans le digital.

 

S’il y avait une chose à changer dans votre métier, ce serait quoi ?

J’aimerai qu’on soit moins dépendants des GAFA (les géants du web : Google, Apple, Facebook, Amazon …) mais malheureusement, je crains qu’on n’y arrive pas. Nous sommes obligés de les suivre et de nous adapter constamment.

 

Auriez-vous une anecdote à raconter aux filles sur votre métier ?

Oui, quand j’ai commencé à travailler dans le digital, je me suis rendue compte que des clients avaient une connaissance très basique en informatique et ne comprenaient pas tout. Un jour, je formais une personne et je lui ai dit qu’elle allait recevoir une confirmation par mail via Outlook et elle ne savait pas ce que cela signifiait. Je lui ai dit de chercher sur son bureau mais elle ne savait pas ce que c’était, donc je lui ai dit qu’il y avait une photo du forêt sur son bureau et qu’il fallait chercher parmi les arbres J. Dans mon métier, on doit donc savoir parler à tout type d’interlocuteurs (clients, experts, webmasters), on joue un peu le rôle d’un interprète.

 

Quels conseils donneriez-vous à une fille qui voudrait exercer votre métier et percer dans le secteur du digital ?

Je leur conseillerai d’utiliser l’intelligence émotionnelle, c’est-à-dire la capacité à se mettre à la place des autres, d’écouter. Il faut être flexible et avoir cette capacité de multitasking. J’invite les filles à ne pas avoir peur de mettre en avant leurs compétences, à ne pas hésiter à donner leurs opinions tout en restant femme.

Marylin Monroe disait « La femme qui cherche à être l‘égale de l’homme manque d’ambition. »

 

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