Interview consultant informatique : Charles vous parle de son métier

27/04/2016 3 minutesPartager sur

Charles, consultant informatique a répondu à nos questions sur le quotidien de son métier et son parcours. Découvrez ci-dessous notre interview sur le métier de consultant informatique :

interview consultant informatique

  • Pouvez-vous expliquer aux jeunes en quoi consiste votre métier ? 

Je suis consultant informatique indépendant (j’ai créé mon entreprise AMOAE) et je fais du conseil sur de l’architecture de systèmes d’information, de manière générale.

J’ai une casquette plutôt technique, qui me permet d’accompagner tout type d’entreprise dans le développement de leurs systèmes d’information (en interne ou en externe), dans leurs évolutions, et dans leurs sécurisations.

J’aide mes clients à faire les bons choix (fonctionnels, applicatifs, techniques), à connaître les solutions qui existent et qui évoluent tout le temps. Pour cela, je suis l’actualité et fais beaucoup de veille sur les sujets liés à l’informatique.

Mon objectif est que mon client puisse se concentrer sur son métier et que l’on créée une relation de confiance.

  •  Et concrètement, si vous deviez décrire les principales tâches que vous effectuez au cours d’une semaine type ?

Il n’y a pas de semaine type !

En tant qu’indépendant, je n’ai pas de grande visibilité sur les prochaines semaines, car j’interviens pour plusieurs clients en même temps, pour des missions de récurrence, assez courtes (de 2 à 20 jours de travail). L’activité n’est jamais la même.

Je peux m’occuper de mettre en place une architecture de réseau, conseiller sur l’achat de logiciel, développer de nouvelles fonctionnalités pour une application intranet, etc…

J’interviens sur différentes phases des projets des clients : étude avant projet / formalisation (spécifications) / expertise technique / maintenance / formation des clients ou transfert de compétences, etc…

  • Quel a été votre parcours pour exercer le métier de consultant informatique ?

Je suis originaire de Normandie, j’ai fait une licence d’informatique, je voulais poursuivre en master, mais j’ai été embauché par une web-agency parisienne avec beaucoup de projets, qui ont permis de compléter ma formation de manière concrète.

En 2002, je suis descendu à Toulouse et j’ai été embauché en tant que chef de projet en SSII (chez SQLI) pour développer une partie conseil.

Pour être consultant, il faut une expérience assez solide. Après ces 12 années passées chez SQLI, j’ai donc décidé de créer mon entreprise.

  •  Faut-il une qualité ou un talent particulier pour exercer le métier de consultant informatique ?

De la polyvalence : il faut être prêt à sortir de sa zone de confiance, prêt à aborder des domaines qu’on ne connaît pas forcément, pour s’adapter, et pouvoir répondre au mieux aux demandes du client. Il faut comprendre le métier du client, comment le secteur fonctionne. Il faut être curieux.

Et puis bien sûr, il faut avoir cette curiosité, voire cette « passion » des technologies, avoir un temps d’avance et toujours se tenir au courant.

  •  Qu’est-ce qui fait que vous aimez votre métier ?

La diversité, et l’univers informatique.

La partie conseil apporte en plus un contact direct avec le client, et une valorisation de son métier, sur des sujets sur lesquels il attend de la valeur ajoutée de notre part. On ressent moins le poids de la partie contractuelle lorsqu’on est indépendant. Nous avons plus de souplesse qu’une grosse agence.

  •  Si vous aviez une chose à changer ?

La peur de manquer d’activité, ce qui est la même chose pour tous les indépendants. Du coup, il est parfois plus difficile de s’arrêter. Il faut savoir anticiper les projets.

  •  Un conseil que vous aimeriez donner à un jeune qui veut faire le métier de consultant informatique ?

Il faut se forger de l’expérience avant d’être indépendant. Ne pas hésiter à commencer dans de petites entreprises ou SSII car cela permet d’être un peu touche-à-tout au début. Et ensuite un passage en SSII permettra d’acquérir de l’expérience sur des grands comptes, et de pouvoir élargir ses compétences.

Je suis professionnel.le
Et si vous accompagniez des jeunes en manque de réseau ?

Qui mieux que vous peut parler de votre métier ?
En quelques heures par an, éclairez des jeunes dans leur parcours en échangeant avec eux !

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